De Robert Férillet, on sait peu de choses. Certains prétendent qu’il naquit à Boulzicourt, dans les Ardennes, ce qui en ferait un compatriote de René Daumal. D’autres le font naître dans une cité médiévale du Lot anciennement appelée Montecuco. Il était extrêmement laborieux, et avait prodigieusement lu.
S’étant repenti quelques années avant sa mort de toutes les frivolités qu’il avait écrites, il fit tout ce qu’il put pour en ôter le souvenir, ce qui est cause qu’on a si peu de ses ouvrages. À vrai dire, il ne nous en reste qu’un : la Nostalgie de l’infundibuliforme, où Férillet parle du Rien. D’après l’Abbé de la Bletterie, ce livre « est l’ouvrage le plus substantiel et le plus profond dans son admirable brièveté ».
Un compte Instagram est dédié à sa mémoire et à celle de ses disciples :
https://www.instagram.com/robertferillet
Texte publié dans le numéro 1 de la revue Hexen : NOSTALGIE DE L’INFUNDIBULIFORME.
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