« Pour aller dans les îles bienheureuses, je ne prendrai pas de carte, je ne m’embarrasserai pas de boussole : je dirai à Georges Malkine de me conduire. Le chemin qu’il prendra sera tortueux et étrange. Nos connaîtrons la nuit froide des pôles et les mers trop calmes et trop chaudes de l’Equateur. Des orages crèveront sur nos têtes. Nous rencontrerons, c’est certain, le fameux Voltigeur hollandais et la Dame blanche. Nous nous heurterons à des ruines mexicaines et à des tombes enfouies sous les lianes. Un jour enfin nous aborderons les îles bienheureuses. »
Robert Desnos à propos du peintre Georges Malkine, le « vagabond du surréalisme ».
« Malkine, machine à chavirer l’esprit. » Aragon